La part des Anges

Pendant tout le temps où, dans leurs fûts, cognacs et armagnacs prennent le meilleur du chêne pour révéler les saveurs les plus exquises, ils vont, en étant en permanence en contact avec l’air, perdre progressivement et sans excès leur force alcoolique.

Cette évaporation naturelle est appelée la « Part des Anges » et représente chaque année de 1 à 3% selon les conditions ambiantes.

20 millions de bouteilles par an pour l’ensemble de la région du Cognac. 1,5 millions pour l’Armagnac.

Ces vapeurs d’alcool, en plus des Anges, nourrissent également un champignon microscopique le « torula compniacensis » qui recouvre de sa couleur noire caractéristique les pierres calcaires des maisons de la région.